Communiqué de presse - 25 janvier 2017
Un salaire vital pour les ouvriers qui fabriquent leurs produits : que répondent Nike, Adidas et Puma à notre campagne ?
ACTION
samedi 28 janvier à 11h devant une boutique parisienne d’Adidas,
sponsor officiel du Championnat du monde de handball
Embargo jusqu’au samedi 28 janvier 10h - le lieu sera confirmé sur demande
Notre rapport "Anti-Jeu : les sponsors laissent les travailleurs sur la touche", publié lors de l’Euro 2016 de football est implacable : les 3 grands équipementiers sportifs, leaders mondiaux pour Nike et Adidas, ont développé un modèle économique d’une efficacité redoutable : ils investissent de manière surdimensionnée dans le sponsoring pour doper leurs ventes et génèrent des bénéfices colossaux... tout en cherchant à économiser sur les coûts de production. Résultat, les ouvriers qui fabriquent leurs équipements en Asie gagnent des salaires en deçà du minimum nécessaire pour vivre décemment. Une situation bien éloignée des slogans lyriques de ces 3 champions du marketing.
Nous avons questionné les 3 marques sur la compatibilité entre un modèle économique résolument tourné vers la performance financière et la mise en oeuvre d’un salaire vital pour les ouvriers de leurs chaînes d’approvisionnement.
Leur réponse n’est pas suffisante.
À l’occasion en France du mondial de Handball, dont Adidas est sponsor officiel de la compétition comme de plusieurs équipes, nous souhaitons rappeler à l’équipementier sportif leader en Europe que son slogan "Impossible is nothing" n’a aucun sens lorsque les ouvriers de ses chaînes d’approvisionnement ne gagnent pas de quoi vivre décemment.
RDV pour une action devant l’une de ses boutiques parisiennes samedi 28 janvier à 11h.