Juin 2021
Une nouvelle présidente pour le Collectif Éthique sur l’étiquette
Danielle Auroi a été élue présidente par le Conseil d’administration du Collectif Éthique sur l’étiquette. Militante syndicale, féministe, écologiste, Danielle Auroi a exercé plusieurs mandats électifs, notamment comme députée européenne entre 1999 et 2003 et députée nationale du Puy de Dôme entre 2012 et 2017. Alors présidente de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale, elle porte avec Dominique Potier et Philippe Noguès la proposition de loi pionnière sur le devoir de vigilance des multinationales en s’appuyant sur les propositions et le plaidoyer des organisations de la société civile dont le Collectif ESE.
Danielle Auroi a rejoint le conseil d’administration du Collectif ESE dès 2017.
Sa profession de foi, pour ce mandat :
"Mon engagement pour le Collectif ESE : le secteur du textile et de la mode est une illustration, à la lumière notamment du drame du Rana Plaza, de tout ce que les grandes multinationales font de négatif à travers le monde, aussi bien dans le domaine social que dans celui de l’environnement.
Le Collectif Ethique sur l’étiquette, grâce au travail de sa déléguée générale Nayla Ajaltouni, assurant à côté des actions de plaidoyer, avec d’autres ONG, le suivi de l’application de la loi devoir de vigilance, je ne pouvais qu’être impliquée dans cette belle structure collective. Aujourd’hui, les dossiers traités par le Collectif, au niveau local grâce à l’action des collectifs locaux, comme au niveau national, sont multiples : suivi permanent du projet de directive européenne sur le devoir de vigilance, du projet de traité onusien sur les multinationales et les droits humains, documentation de terrain et campagnes pour permettre aux travailleurs et travailleuses du textile une juste rémunération, dénonciation du génocide des Ouïghours et action pour lutter contre la complicité et l’impunité des multinationales, promotion d’une mode responsable et de modèles économiques alternatifs, mise en lumière des violations des droits humains au travail et des luttes dans les pays de production.
Je suis fière de porter avec toutes les organisations membres du Collectif ces nombreux combats pour la reconnaissance des droits sociaux des travailleurs et des travailleuses du textile dans le monde."